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Le tout premier blog de Bernard Lamailloux


«Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre éternellement» (Gandhi)

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La tragique histoire du viticulteur Emmanuel Giboulot, et le buzz qui s'en est suivi
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Reprise d'un texte publié le 26/07/2010 sur le blog de Jean-François Kahn
La plateforme d'échanges "Musicien Création"
Réseau de musiciens libres...
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PowerPoint, e-learning, et SlideShare
Une prétentation très bien conçue (...de mon point de vue).
A mes enfants...
Cinq questions pour des champions
Un jeu de formation inventé par l'illustre et génial Thiagi
Melancholia 2008
Le travail des enfants continue de bien se porter depuis 1856
Merci...
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Il ne faut jamais tuer le rêve...
La stratégie de Walt Disney appliquée à deux gamines de 13 ans
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Vivre en entreprise, un miracle de tous les instants
Quel joli tableau que celui de tous mes semblables...
A l’amitié, l’amour, la joie
Pièce de théâtre entièrement moulée à la louche et dorée sur tranche
5 conseils rapides pour saborder une session de formation
Reprise d'un texte (très drôle, à mes yeux) trouvé sur http://blog.ronez.net/?p=103

Contes philosophiques
Un saladier de cailloux
Une magistrale leçon de gestion du temps...
Un mexicain pêcheur et philosophe
Pour en finir une bonne fois pour toutes avec le syndrome du "toujours plus"...
Histoire de l’âne tombé dans un puits
A ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres (conte philosophique d'origine inconnue)
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Les tribulations d'un colleur (intérimaire) de codes barres
L'origine des usines à gaz
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Qui suis-je ?
Formateur, passionné par ce métier, et aussi par tout ce qui touche au développement personnel et aux ressources humaines (pour plus de précisions, rendez-vous sur mon site pro).
En dehors de ça j’adore faire mon intéressant en écrivant des chansons et des nouvelles, en faisant un peu de théâtre, mais aussi en dessinant des petits personnages, et beaucoup d’autres choses encore...

Voilà. Portez-vous bien, j'ai hâte de vous lire à mon tour :-)

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Melancholia 2008
--> Le travail des enfants continue de bien se porter depuis 1856
Bonjour,

En 1856, Victor Hugo écrivait "Melancholia", un texte publié dans "Les Contemplations" qui dénonçait le travail des enfants et ses conséquences.

Ce texte a été étudié récemment par ma fille Alice, actuellement en classe de 4ème. Sa prof de français est pratiquement une sainte femme, à mes yeux (oui, euh, je sais, mais bon, "sage femme" ça le faisait moins ;-), car elle représente tout à fait l'état d'esprit que j'aime chez les enseignants (et je suis un ancien enseignant, précisément). Pour plus de détails sur ce que je veux dire, voir ici ou encore .


Cette personne, donc, la même qui est à l'origine de l'aventure de la fable "Le chat et le lion" écrite il y a deux ans déjà, et déjà publiée sur ce blog ) a même donné à la classe un devoir consistant à faire une sorte de "remake" de ce texte (il y avait quelques consignes techniques qui rendaient le travail plus ardu, et en même temps plus intéressant).

Comme Alice (qui est par ailleurs une excellente élève) avait du mal à s'y mettre, elle m'a demandé de l'aider, et c'est ensemble que nous avons écrit le texte ci-dessous. Ce fut pour moi (...et je l'espère pour elle aussi) une expérience aussi féconde qu'enrichissante.

La fin de notre texte évoque enfant en train de coudre un ballon (parce que côté paradoxal de ce travail - dont on dit qu'il est parfois fait par les enfants) nous avait frappés. Ce qui est singulier, c'est que lorsque j'ai voulu rechercher "Melancholia" sur Google (dans la catégories Images) en voulant illustrer notre texte, je suis tombé précisément sur... ceci :




(image trouvée sur le blog de "L'école sur la colline")



Voici maintenant notre texte :


Melancholia 2008

Alice et Bernard Lamailloux



Comme tous les jours je marche dans les rues de la ville
Et je sais que déjà la vie n’est pas facile
Pour arriver à l’heure il faut que je me hâte
Et je presse le pas pour ne pas qu’on me batte
Dans la rue on n’entend que mon pas qui résonne
Car à cette heure-ci il n’y a jamais personne
C’est le petit matin, et on y voit à peine
Il faut que je rejoigne mon travail de peine
 
Venant du carrefour quelque chose a bougé
Et maintenant cela continue d’avancer
C’est un jeune garçon qui croise mon chemin
Je le vois maintenant, son âge c’est le mien
Il est fort bien vêtu et porte un beau cartable
Il me paraît tranquille, insouciant et aimable
Il n’a jamais connu les cachots ni la paille
On voit bien que la faim jamais ne le tenaille
 
Moi je baisse la tête vers la terre battue
Mes haillons me font honte, je crois bien qu’il m’a vu
Lui me fait un sourire et n’a pas peur du tout
Quant à moi je deviens terriblement jaloux
Il s’en va sûrement retrouver des amis
Quand moi je vais trimer presque jusqu’à la nuit
C’est lui qu’on félicite, c’est moi qu’on enguirlande
A lui les beaux sourires, à moi les réprimandes
A l’heure où les outils auront blessé mes mains
On lui demandera « Encore un petit pain ? »
J’aimerais bien pourtant que nos vies se rejoignent
Vivre son paradis et sortir de mon bagne
 
Car on dit que l’espoir peut franchir tous les murs
Sera-ce un jour possible ? Je n’en suis pas si sûr
Que ferions-nous ensemble, je ne saurais le dire
Tu une sais rien de moi et peux t’attendre au pire
Car j’ai autant de manques que tu n’as de vertus
J’ignore tout de toi, de ton monde, et si tu
Me lançais un ballon j’attirerais tes foudres
En disant « Non merci, je ne sais que les coudre ».

 


Ecrit par Mieuzapp, à 10:24 dans la rubrique "Actualités".

Commentaires :

  lolochiar
02-11-08
à 14:48

Votre texte est tellement beau...J'en ai des frissons ...C'est malheureusement si vrai...
Laurence



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